Le terme a une signification bien précise puisqu'il renvoie à la compréhension soudaine d'un
phénomène ou de l'essence de quelque chose.
Une épiphanie est donc une révélation, une prise de conscience brutale.
Dans son acception religieuse, elle renvoie à la manifestation de Jésus aux Mages.
Dans l'imaginaire chrétien, la galette des rois fait référence aux trois rois mages qui, guidés
par une étoile, se sont rendus à Bethléem, pour se recueillir devant la crèche où serait né Jésus,
offrant à l'enfant de précieux présents.
Mais on apprend vite, en se penchant sur la question, que l'Epiphanie (ou son équivalent) était déjà
fêtée bien avant l'avènement de la religion chrétienne.
Il faut remonter au XIIIe ou au XIVe siècle pour retrouver les premières traces du partage d'une
galette lors de l'Epiphanie. Une galette, coupée en autant de portions que de convives plus une :
la "part du pauvre", c'est-à-dire destinée au premier nécessiteux qui se présentait.
On parle d'abord d'un gâteau doré et de forme ronde, une description qui peut rappeler le soleil
et donc le culte des Saturnales, également lié au solstice, d'hiver comme d'été.
Pendant ces festivités de 7 jours, les excès étaient permis et il était d'usage d'offrir des gâteaux
à son entourage. Une tradition qui, au Moyen-Age, est devenue celle du "gâteau des rois".
Pour certains, l'appellation viendrait de la redevance qu'il fallait verser à son seigneur à
la même époque. Redevance généralement accompagnée elle-même d'un gâteau.
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