Le journal Sud-Ouest rapporte qu'un demandeur d'emploi originaire de Charente a pris une
initiative culottée en envoyant une jolie carte postale à son agence Pôle emploi de Cognac, la semaine dernière.
En vacances au Maroc, l'homme a remercié les salariés de l'agence de lui avoir
permis de se payer des vacances de rêve. Le trublion les a ensuite invités explicitement à le radier des listes d'inscrits au chômage et de bénéficiaires d'aide.
Les supputations allaient bon train dans l'agence après la réception de ce drôle de courrier inhabituel.
Certains se sont d'abord inquiétés, pensant que l'homme avait sombré et qu'il s'apprêtait à commettre l'irréparable. D'autres ont inévitablement pensé à un canular. D'autres enfin se sont dit que
l'heureux chômeur avait remporté la cagnotte d'Euro Millions.
Mais cela n'avait rien d'une blague. Sud-Ouest relate encore que le timbre et le cachet de La Poste faisaient foi et attestaient de la provenance de la carte.
Contactée par la presse, la directrice du Pôle emploi en question a réagi.
"C'est une façon un peu atypique de nous signaler une absence", a ainsi fait remarquer Valérie Daunas. "Les gens
nous envoient habituellement un mail ou un courrier", a-t-elle indiqué. Questionnée sur de possibles sanctions à l'encontre du farceur, elle a tenu à préciser une chose.
Une telle plaisanterie ne vaut pas la radiation. "Les demandeurs d'emploi ont droit à 35 jours d'absence par an.
Nous avons saisi la période d'absence de cette personne et ne l'avons pas radiée." Pas troublée pour un sou, Mme Daunas a conclu qu'elle avait pris cela à la rigolade, comme un "clin d'oeil" pas
si grave. Le demandeur d'emploi n'aura pas profité longtemps de son effet.
******************************************************************
Le milliardaire russe Alexandre Lebedev, actionnaire d'Aeroflot, a proposé
l'entrée de son fils de 15 mois au conseil d'administration de la première compagnie aérienne russe, une "blague" destinée selon lui à critiquer la gouvernance des sociétés publiques.
"La morale de cette blague est la suivante: si les conseils d'administration des sociétés publiques n'ont pas de
réel pouvoir, à quoi bon y nommer des adultes?", a ironisé mercredi sur son compte Twitter ce magnat de la banque et des médias réputé critique du Kremlin.
Mardi soir, Aeroflot, détenue à 51% par l'Etat russe et membre de l'alliance SkyTeam avec Air France-KLM, a publié la liste de 14 candidats retenus pour le conseil d'administration. Ces noms seront soumis en juin aux actionnaires, qui en éliront 11.
Parmi les trois candidats sélectionnés par la Banque nationale de réserve, contrôlée par M. Lebedev, figure le
nom d'"Egor Alexandrovitch Lebedev", identifié par les médias russes comme le fils du milliardaire, âgé de seulement 15 mois.
Alexandre Lebedev a déclaré au site d'information en ligne Gazeta.ru qu'il détenait désormais moins de 5%
d'Aeroflot, contre 15% en 2011. Par conséquent, seul un des trois candidats proposés devrait entrer au conseil d'administration, Sergueï Aleksachenko, l'un des responsables de l'Ecole supérieure
d'Economie de Moscou.
Les autres postes devraient être remportés par les candidats ayant reçu la bénédiction du pouvoir et de la
compagnie.
Membre actuel du conseil d'administration, Alexeï Navalny, considéré comme l'un des principaux opposants à
Vladimir Poutine et cible de plusieurs enquêtes, ne figure pas dans la liste des candidats.
Juriste réputé pour avoir dénoncé des scandales de corruption au sein de sociétés publiques, il a expliqué à
Gazeta.ru s'être mis d'accord avec M. Lebedev pour abandonner cette fonction afin de se consacrer à ses autres activités et à sa défense.
Propriétaire des journaux britanniques Evening Standard et The Independent et actionnaire du journal
d'opposition russe Novaïa Gazeta, Alexandre Lebedev possède aussi la compagnie aérienne Red Wings, récemment interdite de vol par les autorités russes après l'accident d'un de ses avions de
ligne, qui a fait cinq morts en décembre à Moscou.
Ancien membre des services de renseignement, il risque cinq ans de prison
pour des coups portés à un autre oligarque lors d'une dispute au cours d'une émission télévisée.
y a pas bon banania !!
quand on veut tuer son chien ---
**************************************************************
23 fév 1885
L'exécuteur James Berry n'y comprend plus rien. Cela fait trois fois qu'il déclenche l'ouverture de la trappe
sous les pieds du condamné. Et cela fait trois fois qu'elle refuse de s'ouvrir. Il croit devenir fou. Mais, bon Dieu, il le connaît, son boulot ! N'a-t-il pas déjà expédié plusieurs dizaines de
criminels dans l'autre monde ? Et, jusque-là, jamais aucun d'eux ne s'est plaint de son travail. C'est à croire que son client du jour, l'assassin John Lee, 20 ans, a pris une assurance
céleste.
Tout a pourtant bien débuté, ce matin-là. On lui a délivré au pied de la potence un condamné bien préparé. Les
mains liées par une ceinture et une capuche blanche, très seyante, autour de sa tête. Qui plus est, John Lee paraît accepter son sort avec fatalisme. Tout devrait marcher comme sur des roulettes.
Un aide du bourreau fait avancer Lee sur la trappe fermée, puis lui passe la corde autour du cou.
John Lee est raccompagné dans sa cellule tandis que le mécanisme de la trappe est examiné. Apparemment, il
fonctionne à la perfection. Le condamné est ramené. Une deuxième fois, James Berry actionne le levier. Toujours rien ! La trappe refuse de basculer. C'est à devenir dingue. De honte, le bourreau
a envie de se pendre. Quant à John Lee, il commence à trouver le temps long. Une nouvelle fois, on emmène le prisonnier. Une nouvelle fois, on teste le mécanisme. Une nouvelle fois, il donne
toute satisfaction. Une nouvelle fois, Lee est placé sur la trappe. Et une nouvelle fois, elle refuse de s'ouvrir. Appelé en consultation, l'expert en Trappes, Jamel
Debbouze, est lui-même perdu...
L'aumônier qui assiste à l'exécution rappelle qu'après trois tentatives ratées de
pendaison, la loi anglaise interdit d'en faire une quatrième. John Lee retrouve, cette fois définitivement, sa cellule. La mort n'a pas voulu de lui. Serait-il vraiment innocent ? Et Dieu
existerait-il vraiment ? Après plusieurs jours d'attente, le ministre de l'Intérieur de Grande-Bretagne, Sir William Harcourt, transforme la condamnation à mort de
John Lee en détention à vie.
.............