stress ce matin , croyant qu'on était samedi-
je suis allée modifier mes articles de demain-
pour aujourd'hui !!
désolée-
bon vendredi donc-
bisous !
Quel patient valide ne s'est pas demandé pourquoi il
se retrouvait immobilisé de longues minutes sur un brancard
à quelques mètres à peine de sa chambre avant d'être opéré?
Une poignée d'hôpitaux est en train de remédier à cette pratique
étonnante.
Depuis 2011, les centres anticancer Paoli-Calmette à Marseille et Léon-Bérard à Lyon effectuent l'arrivée du patient debout en salle d'opération.
Et voilà que l'Institut mutualiste Montsouris (IMM), à Paris, s'y met également.
Depuis des années, toutes les opérations comprennent en
effet une arrivée en brancard. «Cette organisation repose sur l'administration d'une sédation avant l'opération qui nécessite
pour les patients d'être allongés.
Mais cette prémédication n'est pas effectuée en chirurgie
ambulatoire et l'arrivée en brancard s'est toutefois généralisée
pour toutes les interventions », raconte le Dr Olivier Untereiner, anesthésiste réanimateur à l'IMM
et chef du projet «Patient debout ».
«Finie la blouse ouverte dans le dos»
Après des années de pratique dans tous les hôpitaux, l
a mécanique est bien huilée. Mais néanmoins pas optimale:
patients assez inertes, peu d'intimité, accumulation de brancards
autour du bloc opératoire, couloirs encombrés, délai assez long d'acheminement des patients, etc.
Sachant qu'en plus, les sédatifs n'ont pas fait la preuve de
leur efficacité pour réduire l'anxiété des futurs opérés.
Bref, pourquoi pas balayer ces habitudes et permettre
aux patients d'arriver à pied, vifs et habillés?
«Au départ, nous avons lancé ce projet pour rendre leur
dignité aux patients à cette étape des soins.
Finie la blouse ouverte dans le dos, ils arrivent habillés avec
leurs éventuelles lunettes, perruque ou encore sonotone et
sont acteurs jusqu'à l'anesthésie.
Et, au final, nous y avons également gagné en logistique »,
estime le Dr Hervé Rosay, chef du département
anesthésie-réanimation au Centre Léon-Bérard à Lyon.
Le centre pionnier effectue désormais 98 % des déplacements
de cette façon. Ce succès a incité l'Institut mutualiste Montsouris
à se lancer dans l'aventure.
Oui l'aventure, parce que faire arriver un patient à pied au
lieu de l'acheminer allongé peut paraître simple, mais
il a fallu sept mois de préparation pour mettre au point cette
nouvelle procédure.
«Les résistances les plus fortes sont venues des soignants
de la salle d'opération qui perdaient en quelque sorte le
contrôle sur le patient.
Ce dernier est désormais debout d'égal à égal avec
les autres personnes. Tout le monde se salue et il participe
à la “check-list” qui précède l'intervention.
C'est une personne qu'on opère, et non plus seulement un foie!»,
reconnaît Olivier Untereiner.
Des patients moins anxieux
En pratique, le patient est vêtu d'une tenue à usage unique
et d'une paire de chaussons et est accompagné à pied par
un brancardier dans la salle d'attente du bloc opératoire.
Exactement comme s'il s'agissait d'une consultation médicale.
Musique, magazines, presque de quoi oublier l'objet de la visite!
Puis une personne de la salle d'opération vient le chercher et
lui demande de s'installer sur la table.
«Cette pratique satisfait tout le monde.
Les patients sont moins anxieux, car ils sont proactifs,
les brancardiers ont plus de temps pour effectuer d'autres tâches
et, surtout, le rythme des opérations est beaucoup plus fluide.
Nous commençons plus rapidement le matin, et les délais entre deux interventions sont plus courts.
Nous avons estimé à un euro par patient les frais de consommable
pour arriver à pied, mais nous pouvons économiser des heures de bloc.
C'est donc, en plus, économiquement intéressant», explique Olivier Untereiner.
Quant aux patients, un sondage montre que 98 % d'entre
eux sont satisfaits de cette façon de faire, se sentant à la
fois plus dignes, mieux respectés et moins stressés.
Bref, voilà une pratique d'avenir.
Et pour les patients nostalgiques, qu'ils se rassurent, le retour
se fait bien en brancard dans un profond sommeil…
*****
moi qui ai connu pas mal d'opérations, -----
je ne suis pas stressée du tout avant mes opérations-
je préfère le brancard- et des brancardiers sympa -
c'est souvent le cas-
sauf qu'il font la bise à tout le monde en passant-lol
et vous que préfèreriez-vous ?