Maltraitance - Un chat brûlé vif :
la Fondation partie civile
Enfermé dans une cage puis aspergé d’essence, un félin se transforme
en torche vivante.
La Fondation 30 Millions d’Amis souhaite une peine exemplaire
à l’encontre de l’un des prévenus, présenté devant le tribunal
correctionnel de Nîmes, dans le Gard (3/02/11).
Le jugement a été mis en délibéré au 7 avril.
C’est une histoire sordide. Un chat brûlé vif par deux adolescents –
dont l’un mineur au moment des faits –
qui « s’ennuyaient » après une soirée bien arrosée.
Pour ces faits commis en juin 2006, l’un des auteurs présumés
âgé aujourd’hui de 22 ans, a été entendu par le tribunal correctionnel
de Nîmes (3/2/11).
L’autre sera quant à lui présenté devant un tribunal pour enfants
à une date qui demeure inconnue.
Ils filment la scène avec un téléphone portable
Alors que l’animal en feu succombe dans d’atroces souffrances,
les deux jeunes filment la scène avec un téléphone portable.
Ils diffusent par la suite les images sur Internet, que finira par
visionner un organisme de protection animale.
Une plainte est alors déposée à la gendarmerie du Vigan (30).
« Au-delà des actes eux-mêmes, la cruauté de ces jeunes gens réside é
galement dans le fait qu’ils ont pris toutes leurs dispositions pour
diffuser ces terribles images », analyse Maître Ortega, avocat de
l’association Respectons, partie civile aux côtés de la Fondation
30 Millions d’Amis.
La vidéo ne sera cependant pas diffusée à l’audience, ce que
regrette l’avocat : « Ces images insoutenables permettent pourtant
de prendre toute la dimension de cette barbarie », indique-t-il.
Une « jurisprudence Mambo » ?
Une barbarie qui n’est pas sans rappeler le cas du chien Mambo,
dont le calvaire présentait de nombreuses similitudes avec ce
nouveau cas de maltraitance. Les auteurs des faits avaient
été reconnus coupables et condamnés à des peines de prison ferme*.
Mais comme l’explique Maître Bacquet, avocat de la Fondation
30 Millions d’Amis, « il n’y a pas de jurisprudence constante
en matière pénale, et la décision des magistrats peut donc être
tout à fait différente dans ce cas précis ».
Le parquet de Nîmes (30) a pour sa part requis une peine de
3 mois de prison ferme à l’encontre du majeur, tandis que les
parties civiles ont réclamé une interdiction définitive de détenir
un animal.
La décision a été mise en délibéré jusqu’au 7 avril 2011.
Selon l’article 521-1 du code pénal, les actes de cruauté sur
animaux sont réprimés jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et
30 000 euros d’amende.
*1 an de prison dont six mois fermes et 6 000 euros d'amende
versés aux associations de défense animale pour la jeune fille majeure,
et 12 mois de prison, dont 10 avec sursis et 18 mois de mise
à l’épreuve, pour l’adolescent, mineur au moment des faits.
***des faits commis en juin 2006 ??
pincez-moi !!
plus de 4 ans après !!
c'est anormal et les barbares devraient déjà
être sous les barreaux ( le majeur )
et le mineur dans un centre fermé